Un livre d’aventure que Fiston et moi avons lu chaque soir à tour de rôle pendant 4 jours et que nous avons apprécié. L’histoire : Hector vit en Angleterre dans la ville la plus ennuyeuse du monde (c’est simple, il ne s’y passe jamais rien !) quand soudain il remarque qu’à certains moments, le temps s’arrête, la vie se fige et de terribles créatures envahissent la ville. Que veulent-elles ? Un mystère qu’il va falloir qu’Hector résolve, aidé de sa nouvelle amie Alice.
Budget : 14.50 euros
- Avantages :
- Aventure : et oui, Hector va devoir enquêter, surmonter ses peurs, développer une amitié, …
- Peur : un livre où on a peur, mais juste un peu. Les méchants sont vilains (entre les descriptions et les dessins, on les trouve vraiment mais vraiment horribles ! C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont appelés les Terribles !) et il fait bon de se faire (un peu) peur
- Humour : on y retrouve de nombreux jeux de mots (comme dans le nom des personnages par exemple) mais aussi des situations cocasses
- Ton : un roman rythmé, l’écriture est fluide et l’histoire facile à lire. Le vocabulaire y est riche mais direct et la présence de dialogues et de différentes typos apportent également du dynamisme. Pour entraîner le lecteur à plonger avec lui dans l’aventure, on retrouve l’utilisation du tutoiement afin de l’intégrer à l’histoire
- Dessins : de nombreuses illustrations sont présentes dans le livre et donnent un coup de punch au récit. Elles permettent de mieux visualiser une scène, un monstre, un personnage …
- Couverture : la face et le dos sont colorés et graphiques. Sans compter la tranche, elle aussi dessinée et qui donne le ton !
- Inconvénients :
- Aucun
Conclusion :Un livre mêlant aventure, suspense, humour et un soupçon de peur que nous avons aimé. Il se lit facilement et on se prend très vite d’affection pour le jeune Hector, souffre-douleur de vilains racketteurs, dont le père a disparu il y a quelques mois et qui va devoir affronter tous les dangers pour sauver sa ville si ennuyeuse ! Il y a réellement du rythme (entre les dialogues, les illustrations, les différentes tailles de caractères) et on ne s’ennuie pas un instant. De même, très bonne idée d’inverser les couleurs de certaines pages quand le récit est de nuit (plutôt qu’avoir une écriture noire sur fond blanc, on se retrouve avec du blanc sur fond noir).